Sirène si reine
De jour tout comme de nuit
Sans jamais faire de bruit
J'ai souvent arpenté le pont
Scrutant les vents et l'horizon
On te dit insaisissable
Tant sur l'eau que sur le sable
Mais que l'on peut te voir tôt
Depuis la proue d'un beau bateau
Aucune âme errante
Au creux de ces déferlantes
Pourrais-je t'apercevoir
Merveilleuse sirène
Et te dire au revoir
Ma belle qui est si reine
Poème en octosyllabes signé en 1856 et retrouvé sur l'une des pages du carnet de bord de Romuald De La Vareuse, capitaine du navire marchand français « Le Lièvre des Embruns».
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